Christine, Philippe et Rui ont effectué un stage de 5 jours au sein de l'établissement supérieur agricole de Santarém au Portugal. lls ont bénéficié des bourses du projet MEDAA (Mobilité Européenne de l'Apprentissage Agricole).
Christine est agent polyvalent (restauration, entretien général), Philippe enseignant SESG et Rui enseignant d'économie.
Tous les trois sont en poste au lycée agricole Armand Fallières à Nérac (47).
Q 1 : Pourquoi avoir fait une mobilité UE ?
Pour
découvrir le fonctionnement d'établissements agricoles dans d'autres
pays de l'Union Européenne, échanger sur nos pratiques respectives et
établir des partenariats afin de permettre à nos étudiants de vivre une
expérience à l'étranger.
Q 2 : Avez vous rencontré des difficultés dans la phase précédent le départ ? Si oui, lesquelles?
L'incertitude au moment du départ par rapport au COVID.
Q 3 : Est-ce que ce que vous avez vu, appris sur place correspondait à vos objectifs initiaux ?
Les
objectifs initiaux ont été atteints voir dépassés. Les échanges avec
nos collègues d'économie de l'ESA ont été particulièrement fructueux.
Ils ont abouti à des échanges de pratiques très concrètes, comme par
exemple la visualisation sous forme de diaporama de toute la progression
pédagogique sur différentes thématiques.
Surtout les opportunités de stage pour les BTSA ACSE à profil équin notamment, au
haras national de Alter do Chäo (centre d'élevage de chevaux
Lusitaniens et Sorraia, un labo d'insémination), le tout sur plus de 800
ha avec la présence d'une équipe de moniteurs d'équitation de haut
niveau, susceptibles de pouvoir encadrer nos étudiants. Avec possibilité
d'hébergement sur place, jusqu'à six étudiants.
Q 4 : Qu'est-ce que ce stage vous a apporté sur le plan personnel ?
La
découverte d'une nouvelle langue, d'une nouvelle culture et d'un
nouveau pays : le Portugal ! J'ai longtemps hésité à partir dans un pays
dont je ne maîtrisais pas la langue, dans le cadre professionnel. Bien
sûr la présence de Rui était plutôt facilitante et rassurante. Elle m'a
permis de franchir le pas.
Q 5 : Aimeriez-vous en refaire un ? Si oui, où et pourquoi ?
Prochaines destinations ? Pourquoi pas L'Espagne, l'Italie, la Belgique,... L'idée de repartir découvrir d'autres fonctionnements
d'établissements agricoles dans d'autres pays de l'Union Européenne et
de pouvoir échanger sur nos pratiques respectives et d'établir d'autres
partenariats est acquise. L'idée c'est aussi de vivre soi même ce type
d'expérience, de s'assurer de la qualité des partenaires potentiels pour
être plus convainquant auprès des étudiants.
Q 6 : Une petite anecdote croustillante ?
Il
ne valait mieux pas être au régime tant la cuisine portugaise est
appétissante et abondante ! Ce n'est pas l'anecdote qui est croustillante
mais "le Pastel de Nata Tradicional". Je crois que nous avons goûté à
toutes les spécialités locales où que nous allions, sur les bons
conseils de mon cher collègue. J'ai du prendre 3 kilos !
Q 7 : Quels conseils donneriez-vous à vos collègues de l'Agrocampus 47 au sujet des stages professionnels ?
Si
conseil il y a, ce serait de convaincre les collègues qui hésitent
encore à franchir le pas. Peut-être pour une première de partir en
binôme.
Q 8 : Comment prévoyez-vous de partager votre expérience/acquis avec vos collègues/direction/apprenants ?
Les
multiples possibilités de partenariats identifiés lors de ce stage
nous conduisent par la force des choses à présenter un compte rendu à
l'équipe de direction afin de permettre aux collègues concernés et aux
apprenants de partir à leur tour. En tant que coordonnateur de la
filière ACSE, un bilan sera proposé à l'équipe pédagogique. Une séance
avec les étudiants et les enseignants d'équitation notamment me semble
nécessaire après l'aval de la direction.
BELLET Philippe
(Enseignant SESG, Responsable Local de Formation, Vice Président ASMA47)